Sebastien de Frutos - Asmorod, Mon Gardien

Teasing

Boire un coup le soir en ville, croiser le regard d’une belle inconnue, affronter les regards des autres étudiants de l’université, ou bien se retrouver embarquer dans une dispute qui tourne mal…

La vie des jeunes est faite de ce genre de choses, qui si banales qu’elles puissent paraître, sont toujours des expériences qui forgent le caractère.

Ainsi Léo n’est-il pas inconscient du danger qui le guette lorsqu’il tient tête à plus fort que lui ? Clara ne perd-elle pas trop son temps à espionner un garçon dont elle n’ose pas avouer son amour ? Que devrait faire Charlotte face à l’imprévisibilité de celui qu’elle aime ? Et Mégane ? Qui est cette Mégane ? Que veut-elle et pourquoi ?

Autant de questions qui paraîtraient futiles si le surnaturel ne trouvait pas moyen de se mêler au réel. Qu’arriverait-il si des entités démoniaques pouvaient communiquer avec les vivants, ou pire encore, entraver la première des fatalités : la mort.

Influences

L’histoire qui suit a vu ses premières lignes écrites en 2012. J’avais 25 ans à l’époque Je quittais la beauté du pays aixois et mon emploi du quinzième arrondissement de Marseille, pour m’installer dans les Alpes Maritimes. Nouveau chez moi, nouvelle vie, nouvelles envies.

En 2012, je regardais beaucoup de films d’horreur et de série B. J’étais aussi fasciné par les ambiances cinématographiques de Robert Rodriguez et littéraires de la saga du Livre Sans Nom, au point de vouloir écrire. J’ai toujours beaucoup dessiné, et peu écrit. Mais dans l’un comme dans l’autre, au fond, je voulais raconter.

J’ai donc commencé à écrire une histoire qui sentait la sueur, la bière tiède et l’ésotérisme bon marché des meilleurs nanards. Puis j’ai arrêté, faute d’inspiration.

C’est sept ans plus tard, après avoir dépoussiéré les trois chapitres que j’avais écrit, que je les fis lire à une amie. Elle réussit à me persuader de continuer l’histoire, et que ce n’était pas si mauvais. Et puis j’ai voulu le finir, ne serait-ce que pour me prouver que je pouvais en venir à bout.

Aussi je préfère vous laisser découvrir par vous-même les personnages, qui oscillent entre les affres de leur vie citadine et l’horreur fantastique.

Bonne lecture.